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ELÉPHANT. On montrait aux foires Saint-Germain de l'année 1771 et 1772 un éléphant qui faisait diffé­rents exercices et qui ayalait une bouteille de punch. . Il y avait foule pour le voir, et un particulier s'étant avisé de témoigner par des paroles et des gestes le dégoût que lui causait le monstrueux animal, celui-ci le saisit avec sa trompe et lui défrisa sa perruque, aux grands éclats de rire de toute l'assis­tance.
{Almanach forain, 177Î- — Mémoires stcrcts, V, 284.)
E " LÈVES POUR LA DANSE DE L'OPÉRA (Spectacle des), théâtre fondé sur le boulevard du Temple par Abraham, danseur de l'Opéra, et Tessier, ancien acteur de province. Il fut ouvert le jeudis janvier 1779. 'On trouve dans le Journal de Paris du lendemain 8 les détails suivants sur cette soirée d'inau­guration : « Vendredi 8 janvier 1779. On a ouvert hier ce fpec-tacle par la repréfentation de la Jériifalem délivrée, ou Renaud et Armide, tragédie-pantomime en quatre actes. Il feroit trop long de fuivre les détails de cette pièce, dont le programme d'ailleurs eft imprimé et fe vend à la porte 24 fols ; elle eft compofée par M. Leboeuf, qui a pris pour épigraphe : Un coup d'ejfai mérite l'indulgence. L'auteur a fuivi avec aflez d'exactitude le poëme du Taffe; il commence au moment où arrivent au camp de Gode­froi, Alète et Argant, ambalTadeurs du foudan d'Egypte ; les évè-nemens principaux font la mort de Clorinde et le dèfefpoir de